La tyranie de Colloredo

Le prince-archevêque Colloredo, à la différence de son prédécesseur, tolère moins les voyages de Mozart. Mais le jeune musicien se résigne mal à rester dans sa ville natale. En plus Colloredo lui impose la forme des pièces qu'il doit composer. À dix-sept ans, il à du mal à accepter ces lois et ses relations avec le prince-archevêque empire au cours des trois années qui suivent.

En 1776, à 20 ans, Mozart veut quitter Salzbourg  mais le prince-archevêque refuse de laisser partir son père. C'est pourquoi il part avec sa mère à Mannheim où il se lie d'amitié avec de nombreux musiciens mais il n'arrive pas à trouver du travail. C'est à partir de là que l'idée de faire un opéra en allemand lui vient en tête. Tout le monde se moquait de lui en disant que les bons opéra ne se faisaient qu'en Italien mais Mozart était un libre penseur et savait parfaitement ce qu'il voulait composer. C'est aussi à cette époque qu'il tombe follement amoureux de la chanteuse Aloysia Weber, ce qui suscite la colère de son père, qui lui ordonne de ne pas oublier sa carrière. Couvert de dettes, Mozart comprend qu'il doit reprendre ses recherches, et part pour Paris.

Malheureusement il ne trouve pas de travail et a même du mal à se faire payer ses œuvres. C'est dans cette misère que meurt sa mère. Mozart décide alors de rentrer. Sur le trajet de son retour, il passe par Munich pour revoir la famille Weber. Mais il apprend que Aloysia aime un autre homme. Après tous ces malheureux événements, il arrive complètement déprimé à Salzbourg où il retrouve son ancien poste.